Histoire

Auteur : Frédéric Sivignon

Bien que l’on émette des réserves sur l’ancêtre sauvage de l’oignon actuel, qui pourrait venir d’asie, il est utilisé depuis l’antiquité. Les Egyptiens le consomment surtout cru et en déposaient dans les tombeaux. Il possède de grandes vertus thérapeutiques aux yeux des Grecs. Quant aux Romains, ils lui consacrent des jardins particuliers, les cepinae.

Il arrive en France et dans les reste de l’Europe au moyen age, où il va rapidement se démocratiser. Contenant de la vitamine C, il va être utilisé par les marins pour éviter le scorbut. Christophe Colomb l’amènera d’ailleurs en Amérique, où il sera une des premières plantes Européennes cultivées sur ce continent.
Il est également utilisé à cette période pour ses vertus thérapeutiques, il est associé à beaucoup de superstitions et il est même utilisé en sorcellerie.

Le mot « ognon » apparaît dans la langue française en 1273. Sa forme définitive « oignon », apparaîtra au XIVème siècle.

 

Nutrition

Si il contient entre autre, les vitamines B1, B2, B5, B6, C, E, K et de nombreux minéraux et oligo-éléments comme le potassium, le phosphore, le fer, le calcium, le sodium, le zinc, le cuivre et le manganèse, c’est son contenu en sélénium qui est particulièrement intéressant. Cet oligo-élément, qui par définition, est présent en très petite quantité dans le corps, est vital car il joue un rôle clé dans de nombreuses fonctions de l’organisme: Protection cellulaire, fonctionnement du système immunitaire et de la glande thyroïde. Problème, il est souvent déficitaire chez ceux qui ont une alimentation peu soignée. L’oignon est donc un bon moyen pour pallier à ces carences.